Le personnage de Gloria (Barbie, le film) aurait pu faire ce discours sur la parentalité

ce que Gloria aurait pu dire sur le rôle deparent

Parentalité : apprendre à jongler avec l’impossible sous pression constante

Si vous avez vu le film Barbie, peut-être que comme moi le discours de Gloria vous a marqué.

Voici un texte inspiré de sa tirade mais sur le fait d’être parent, parce que finalement il y a autant d’injonctions en parentalité que pour les femme.

Quand on est parent, il faut tout être. On a l’impression qu’il faut endosser un costume de super-héros qui n’est pas du tout à notre taille ou à notre goût.

Mais surtout à bien y regarder, ce costume n’existe pas.

Pourquoi j’écris ce texte ? Parce que je vois trop de parents se remettre en question, chercher la perfection, se mettre des objectifs irréalisables et irréalistes et aller mal parce qu’ils n’y arrivent pas.

Alors ce texte est là pour déculpabiliser, remettre les choses en perspective et juste pour que nous apprenions à nous féliciter et à accepter d’être imparfait.e tout en étant le meilleur parent pour notre enfant.

Il est littéralement impossible d'être parent.

Tu es tellement aimant, et tellement dévoué, et ça me tue que tu ressentes encore que ce n’est jamais assez.

Comme si on devait toujours être extraordinaires, mais que, d'une manière ou d'une autre, on se trompait toujours.

Tu dois être présent pour ton enfant, mais pas trop pour ne pas l'étouffer.

Tu dois lui donner de la liberté, mais sans qu’il se sente abandonné.

Tu dois l'écouter, mais pas trop, parce qu’il faut aussi poser des limites.

Tu dois être indulgent, mais pas permissif.

Tu dois être un modèle, mais sans projeter tes propres attentes sur lui.

Tu dois avoir une carrière, mais pas au point d’avoir l’air de négliger ta famille.

Tu dois être dévoué à tes enfants, mais sans oublier ton couple.

Tu dois leur préparer des repas sains, mais sans devenir obsessionnel.

Tu dois les éduquer avec rigueur, mais sans rigidité.

Tu dois les protéger du monde, mais aussi les y préparer.

Tu dois toujours être calme, même quand tu es épuisé.

Tu dois donner l’exemple, mais aussi leur apprendre qu’ils ont le droit à l’erreur.

Tu dois les laisser être eux-mêmes, mais tu es jugé si leur comportement ne correspond pas aux attentes de la société.

Tu dois les aimer inconditionnellement, mais s’ils font une erreur, c’est forcément de ta faute.

Si tu les aides trop, tu les rends dépendants.

Si tu les laisses se débrouiller, tu es absent.

Et bien sûr, si tu oses dire que c’est difficile, que tu es fatigué, on te répond que tu aurais dû y penser avant.

Tu dois jongler avec tout cela, et pourtant personne ne te remercie.

Et en fin de compte, non seulement on te fait sentir que tu fais tout de travers, mais en plus, tout est censé être de ta responsabilité.

Je suis juste fatigué de voir chaque parent essayer de se contorsionner pour répondre à des exigences contradictoires, sous le regard constant d’une société qui critique plus qu’elle ne soutient.

Et si tout cela est vrai, alors peut-être qu’il est temps de reconnaître que le problème ne vient pas de nous.

Vous n’êtes pas seul.e !

Et promis être parent peut-être fun et un plaisir.

Mais pour cela il faut que nous apprenions et comprenions certaines choses sur la parentalité mais aussi sur nous. Vousconnaissez le coaching en sport ou le coaching professionnel dans le cadre de votre job.

Etre parent c’est aussi un métier, une compétence qui s’apprend et comme il y a un coaching professionnel, il y a du coaching en parentalité.

Vous voulez en savoir plus ou juste échanger ? n’hésitez pas à me contacter

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